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Les influences de la musique :

Musicothérapie :

Rendez vous avec une musicothérapeute :

Nous avons été reçus au temple protestant de Guebwiller, qui est également le cabinet d'Elizabeth Vaugarny, qui exerce la musicothérapie. Nous n’étions pas seuls dans la salle, s’y trouvaient également la collègue de madame Vaugarny ainsi qu’Emmanuel, un patient.

Notre entretien dura environ 40 min, elle nous informa sur les techniques utilisées dans la musicothérapie, les différents types de musicothérapies existants (passive, active) ainsi que sur diverses autres informations touchant à cette médecine très particulière notamment les taux de réussites des méthodes utilisées. Des images et des documents sur les études à suivre pour devenir musicothérapeute nous ont également été fournis. Ces nombreux renseignements ont servis à nous éclairer sur le sujet et ont répondus à la plupart de nos questions.

La musicothérapie : définition

« la musicothérapie est une forme de psychothérapie ou de rééducation, d'aide psychomusicale, selon les cadres considérés, qui utilise le son et la musique – sous toutes leurs formes – comme moyen d'expression, de communication, de structuration et d'analyse de la relation Â» Elle est pratiquée en groupe comme individuellement. Edith LECOURT, chercheuse en musicothérapie.

La musicothérapie se définit donc comme l’utilisation de la musique, du son, de la voix et du corps à des fins thérapeutiques. Elle se base sur la relation de communication et d’expression qui se construit et qui évolue entre le musicothérapeute et son patient dans un but psychothérapeutique ou rééducatif.

La musicothérapie cherche à atteindre, à toucher les personnes afin de permettre une communication non verbale mais musicale. Cette communication a pour but de provoquer un état émotionnel agréable, une sensation de bien-être, une harmonie intérieure, une joie ou, au contraire, un malaise, une gêne, de la tristesse, qui soit propice à l’ouverture du patient sur lui-même et sur les autres, à sa prise de conscience et à un moyen de lutter contre ses douleurs ou son mal-être. Il s’agit donc d’une aide psychologique qui apporte une certaine harmonisation à un déséquilibre, de nature psychologique ou physique.

 

1) La musicothérapie réceptive ou passive:

Le mouvement et l’activité musicale proprement dits sont en retrait. La musicothérapie réceptive mobilise son écoute et son attention.

Dans un premier temps le musicothérapeute fait passer un entretien et un test de réceptivité musicale au patient afin d’établir un programme sonore, ce programme sonore est établi en fonction de l’âge, les critères des morceaux , le  profil de la personne, son histoire musicale , son rapport avec la musique et  les problèmes psychologiques du patient afin de faire émerger des affects, des souvenirs ou des associations d’idées. Il existe de nombreuses techniques de musicothérapie réceptive : l’association de deux courts extraits contrastés (J.Jost) offre à la fois un support précis, rassurant et une progression dynamique ; l’audition de musique associée à un autre support (dessin, peinture ou encore l’expression corporelle) ; le GIM (Guided Imagery with Music) dans lequel la musique a un rôle prépondérant comme inducteur de l’état de réverie nécessaire à une exploration psychique.
Une séance de musicothérapie réceptive associe trois parties d’œuvres musicales dont l’écoute successive constitue trois étapes thérapeutiques : l’apaisement, la détente, la relaxation.

Les objectifs de la musicothérapie réceptive sont: la résolution des tensions, la recherche du plaisir, la libération de l’angoisse, la possibilité de décharges pulsionnelles, l’acceptation de soi-même et de la réalité et l’expression des émotions ainsi qu’à traiter diverses maladies psychosomatiques.

 

2) La musicothérapie active :

La musicothérapie active est une discipline dans lequel le patient crée et s’exprime à travers la musique et les sons, l’instrument sert alors de porte-parole au patient, en effet il s’agit essentiellement d’un travail sur la communication non verbale. Cette technique est utilisé pour stimuler et « déverrouiller » les patients , adultes ou enfants en grande difficulté (psychotiques, autistiques ou des personnes atteintes de maladie de Parkinson par exemple). La musicothérapie active ne demande aucun apprentissage préalable du sujet ; elle se pratique individuellement ou en groupe et à tout âge. Il n’existe pas d’instrument musicothérapeutique par lui-même : il faut un ensemble d’instruments variés, solides, aux qualités acoustiques et musicales . La voix est très présente en musicothérapie active. Il existe différentes techniques de musicothérapie active, en voici quelques une : la technique de structuration du vécu sonore à pour but d’accompagner le sujet dans une structuration progressive de l’expérience sonore; la technique de stimulation sensorielle, sensorimotrice et affective qui vise à utiliser la dynamique que la musique peut apporter sur les plans auditif, moteur, gestuel, émotionnel, affectif et relationnel ; les exercices de percussions corporelles et d’expression musicale (prise de conscience des moyens corporels rythmiques d’expression).

Effet des différents styles :

Chant grégorien : basé sur les rythmes de la respiration, il donne une impression d’espace. Excellent pour travailler, se concentrer, méditer, il atténue le stress.

 

Baroque : les mouvements lents de Bach, Haendel ou bien Corelli donnent une sensation de stabilité, d’ordre, de sécurité et créent un environnement stimulant pour les travaux intellectuels.

 

Classique : la transparence et la clarté de compositeurs tels que Haydn ou Mozart améliorent la concentration, la mémoire et la perception spatiale.

 

Romantique : c’est la musique la plus chargée émotionnellement (Chopin, Liszt, Wagner) car elle recouvre toute la gamme des sentiments, de la plus grande tristesse à l’exaltation mystique.

 

Jazz, blues : les multiples formes « classiques » du jazz peuvent évoquer, comme la musique romantique, toutes les émotions humaines, mais elles ont un impact plus tonifiant sur l’organisme.

 

Rock : certaines formes « classiques » du rock stimulent les passions, d’autres relâchent les tensions intérieures. C’est la musique dont les effets divergent le plus d’une personne à l’autre.

 

Heavy metal, punk, grunge… : ces musiques, généralement écoutées très fort, affectent directement le système nerveux en sollicitant de manière excessive les tympans et les nerfs auditifs. D’où des réactions physiologiques immédiates telles que l’augmentation des battements cardiaques, de la respiration, de la tension, etc.

 

Techno : la pulsation et la fréquence de la basse rythmique qui sous-tend toute la techno dite « commerciale » évoquent les battements cardiaques. Plongé dans une ambiance techno, l’organisme est contraint de s’adapter à ce rythme, et ces fréquences modifient celles du cerveau. Ce qui provoque, à la longue, comme un « état de transe ». Les spécialistes de la médecine énergétique chinoise affirment que cette musique perturbe très gravement le « qi ancestral », c’est-à-dire l’énergie qui nous relie à nos vies passées et futures.

 

Sacrée : orientales, occidentales traditionnelles ou modernes, toutes les musiques sacrées ont la particularité de distendre le temps et l’espace et de faire passer le cerveau en « ondes alpha ». C’est pourquoi elles sont propices non seulement à l’éveil spirituel mais aussi à la relaxation et à la réduction des douleurs.

créé en 2015 par Lhuillier Maxime, Jung Baptiste & Strebel Léonard

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